La souplesse du cerveau des abeilles...
L'abeille ouvrière commence par travailler à l'intérieur de la ruche, comme nettoyeuse, nourrice pour les larves, magasinière, ventileuse, cirière. Certaines s'aventurent ensuite à l'extérieur, d'abord pour garder l'entrée de la ruche puis pour butiner. [...]
Des recherches ont montré que quand les abeilles restent dans la ruche pour s'occuper des larves – les bébés abeilles –, elles conservent intactes leurs capacités cognitives. Cependant, une fois qu'elles ont fini de jouer les nourrices et qu'elles sortent pour chercher de la nourriture, elles commencent à vieillir très vite. [...]
Mais en réalité, plusieurs études ont prouvé que ce vieillissement accéléré n'est pas lié au nombre de semaines de vie mais au rôle que jouent les ouvrières dans la société. Ainsi, des nourrices de cinq semaines ne présenteront pas de baisse de performance pour certains exercices, alors que les butineuses du même âge auront nettement plus de difficultés avec les nouveaux apprentissages. [...]
Un groupe de chercheurs s'est donc demandé s'il était possible de régénérer le cerveau endommagé des butineuses. Après quelques expériences un peu compliquées, ils se sont rendus compte que... oui ! Il suffit de réassigner des butineuses à un poste de nourrice pour observer dix jours plus tard une amélioration de leurs capacités cognitives.
lire l'article : http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/12/02/chercheurs-rajeuni-cerveau-abeilles-vieillissement/
Les abeilles seraient capables de distinguer un Monet d'un Picasso...
On ne sait pas si elles préfèrent le cubisme à l’impressionnisme, mais les abeilles ont, pour sûr, une certaine culture artistique. Plus exactement, des facultés cognitives que l’on ignorait: des chercheurs australiens ont démontré que les abeilles étaient capables de distinguer un tableau de Picasso d’un tableau de Monet.
" Nous avons démontré que les abeilles ont appris à distinguer cinq tableaux différents de Monet et Picasso et que cela ne reposait pas sur la luminosité ou la couleur», explique Judith Reinhard, de l’université de Queensland.
«Notre étude suggère que reconnaître des styles artistiques n’est pas une fonction cognitive supérieure unique aux humains, mais seulement une capacité des animaux à extraire et catégoriser des caractéristiques visuelles issues d’images complexes." [...]
lire l'article : http://www.20minutes.fr/article/1029176/abeilles-connaissent-art